Les Mobilités Douces


Les mobilités douces


Le vélo

Notre territoire est un haut-lieu de la pratique du vélo. Le Tour de France y passe chaque année, et il y a encore quelques décennies, les ouvriers des usines se déplaçaient massivement à vélo. De nombreuses personnes âgées circulent toujours à vélo. Le vélo fait partie de l’identité du territoire. « Pour aller à l’école, on faisait le voyage à pied, 2-3 km. Ensuite je suis toujours allé travailler en vélo. A cette époque, on recherchait les bienfaits de la marche et du vélo. On utilisait la voiture avec parcimonie. C’est inscrit dans notre inconscient collectif. Je trouverais ça inconcevable de prendre la voiture pour me déplacer dans Bagnères ou pour aller à Gerde. Mais désormais, je ne veux plus faire de vélo, je vais à pied. Car à vélo, il faut faire attention tout le temps. Les voitures circulent à toute allure comme si elles étaient seules. J’ai été heurtée par un rétroviseur. En revanche, s’il se fait a une piste cyclable, oui, je pourrais reprendre mon vélo. » témoigne une bagnéraise retraitée.

Les mobilités non-motorisées sont optimales en terme de consommation énergétique, tout en offrant une vitesse souvent insoupçonnée : le vélo est fréquemment plus rapide que la voiture pour les distances de moins de 5km. Or 50% des déplacements font moins de 3Km, ce qui positionne le vélo comme un pilier de la mobilité écologique. De nombreuses personnes sensibles à la protection de l’environnement l’utilisent également de plus en plus comme moyen de déplacement.

Le vélo à assistance électrique (VAE) est en pleine expansion en Europe. Il est particulièrement adapté aux territoires vallonnées et aux coteaux et piémonts pyrénéens. Il permet de monter des dénivelés importants à une vitesse allant jusqu’à 25 km/h, là où les véhicules ont, du fait des virages, du mal à dépasser 50 km/h. Le Parc Naturel en a fait l’acquisition d’une flotte, et les utilisateurs privés sont de plus en plus nombreux. Par ailleurs, le VTT et le cyclotourisme possèdent un fort potentiel d’attractivité touristique tout au long de l’année. Le cyclo-tourisme offre en effet pour les territoires ruraux – comme la vallée de la Loire, les Landes ou l’Ardèche – des retours économiques importants.

Même quand sa vitesse est moindre, le vélo n’est pas excessivement pénalisé, car il a d’autres avantages : faire 30 min d’activité physique quotidienne lors du déplacement domicile-travail en vélo fournit une plus-value pour la santé et le bien-être, en comparaison à un déplacement de 15 min dans un véhicule. Il permet en outre des économies pour les ménages, les budgets publics et aussi pour les dépenses de santé…

Ca bouge dans les hautes pyrénées !

De nombreuses collectivités des Hautes-Pyrénées se sont engagées pour devenir Territoires à Énergie Positive (TEPOS). Les Villes de Bagnères-de-Bigorre et de Gerde, le Grand Tarbes, les Communautés de Communes des Baronnies, de Lourdes, du Plateau de Lannemezan, de Vic-Montaner, du Val Adour, le Parc National des Pyrénées et le Département font partie de ces TEPOS1. Un axe de travail y est dédié aux mobilités écologiques.

Dans ce cadre, la Ville de Bagnères a organisé pour la 2ème année consécutive la « Journée des Mobilités Alternatives » le samedi 4 juin 2016 et propose de nouvelles éditions pour 2017.

Parallèlement, la consultation « États Généraux du Rail et de l’Intermodalité » (EGRI) organisés par la Région à Bagnères le 31 mai 2016 ont abordé la question du report de la route sur les transports en commun grâce à une tarification incitative et des horaires étendus ; de la réouverture à long terme de la voie ferrée et du maintien des trains de nuit.

Pour en savoir plus …

https://mobilitedouce65.wordpress.com/